En décembre 1965, des militaires assurent une liaison régulière entre Colomb-Béchar (Algérie) et Cazaux (France), à bord d'un avion Nord Atlas. Alors qu'ils survolent l'immense région désertique du désert algérien, encore pour quelques années un site d'essais pour les fusées et les expériences nucléaires, un bien étrange "visiteur" les accueille.
Voici le compte rendu de l'un des membres de l'équipage :
Objet : Compte rendu du sous-lieutenant Marcel R. sur l'observation faite en vol d'un engin aérien non identifié.
J'ai l'honneur de vous rendre compte des faits suivants :
le 22 décembre 1965, à 6h45 TU, en effectuant le vol Colomb-Béchar-Cazaux à bord du Nord 125 F.R.A.N.R., un engin aérien, non identifié, est apparu à l'est de notre position : 33.10N 01.30W. Les éléments de vol étaient les suivants : niveau quatre-vingt-dix. Vitesse indiquée : cent cinquante [sans aucune précision]. Température extérieure : + 2° . Cap 030° . Condition de vol à vue. Visibilité vers l'est, illimitée. Luminosité exellente. Nébulosité 6 à 7/8 de stratus bas.
L'objet est arrivé par notre travers droit, s'est maintenu à notre hauteur environ trente ou quarante secondes, sa dimension apparente était de deux centimètres environ, de forme lenticulaire, plat en dessous, légèrement bombé sur le dessus. Couleur foncée (graphite). L'engina a disparu vers l'est, en conservant la même altitude, à une vitesse excessivement élevée (en cinq secondes environ, il était invisible). Le phénomène s'est répété deux fois en deux ou trois minutes. La première fois, seul l'adjudant-chef Chartier en a été le témoin. Alertés par ce dernier, les cinq membres de l'équipage ont été les observateurs de la seconde apparition...
Pourquoi ce cas revêt-il une importance particulière ?
Il implique pilotes et navigants qui ont observé, ensemble, différentes séquences d'un événement venu perturber le cours normal de leur vol. Ensuite, parce que plusieurs de ces témoins - de qualité - décriront tous la même chose et de façon cohérente. La hiérarchie militaire accréditera l'observation par une enquête. Elle exclura une confusion naturelle, en particulier avec une planète ou le soleil. La présence d'un autre aéronef dans le secteur sera rejetée.
Il faut noter que cette observation a pris place au- dessus d'une zone extrêmement réglementée et surveillée pour des raisons stratégiques. Peut-on alors, comme aux Etats-Unis, associer la présence de ce phénomène aux bases stratégiques
françaises atomiques et spatiales du secteur ?
Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)